Kairouan: L'imbroglio d'un enterrement…

La semaine dernière, une famille a enterré un corps qu'elle pensait être celui d'un de ses enfants, victime d'un meurtre, pour découvrir le lendemain que le "défunt" était bien vivant.

Salah Sebaï, militant de la Société civile à Kairouan, a déclaré, lors de son passage dans "Sbeh Ennes" de ce jeudi 22 février 2024, que l'affaire a commencé, quand un individu s'est rendu aux unités de sécurité, affirmant avoir tué une personne chez elle.

Ces dernières se sont rendues sur les lieux du crime, accompagnées du représentant du ministère public, du juge d'instruction, et de la police technique.

Sur place, un citoyen a affirmé reconnaître en la victime un de ses cousins, malgré son visage défiguré par les coups de couteau. 
Il s'avèrera plus tard que la ressemblance morphologique entre les deux personnes et frappante.

Toujours est-il qu'après cette "identification" et les procédures de rigueur, le corps a été levé pour autopsie, avant d'être remis, une poignée de jours plus tard, à "sa" famille, qui a organisé l'enterrement.

Comme dans une fiction...

Mais voilà que le lendemain, la famille endeuillée reçoit un appel d'un chauffeur de taxi qui assure avoir vu le "défunt", à la station de taxis, ce qui s'est avéré vrai, commuant le deuil en réjouissances. Qui a-t-on enterré, alors ?

L'identité de la victime du meurtre demeure jusque-là un mystère. Elle aura quand même eu droit à des funérailles en bonne et due forme.

Une enquête est ouverte...